L’histoire du fauteuil Formula
A la fin des années 1990 Eero Aarnio poursuivait encore ses expériences d’utilisation de la fibre de verre pour faire des meubles. Comme les prédécesseurs de beaucoup de ses créations antérieures, son meuble suivant était également basé sur l'optimisation de sa collection actuelle. Le fauteuil Ballon avait conduit au fauteuil Pastille, auquel avait succédé le fauteuil Tomato. Le développement le plus poussé qu'il poursuivit ensuite conduisit à un hybride du Pastil et de Tomato.
Eero se souvient que dans son enfance le grand prix de course automobile de Finlande se déroulait à proximité de sa maison dans la région de Helsinki. Eero allait voir la compétition avec son père ou plutôt l’entendre parce que sans billets d’entrée, ils ne pouvaient aller assez près du circuit automobile. Eero se souvient parfaitement du vrombissement du moteur des voitures qui déchirait l’air et de la foule agitée. L’enfant pouvait-il deviner qu’un jour il construirait lui-même une voiture de formule 1.
Le fauteuil Formula ressemble au classique Pastil, la différence, c’est qu’il y a un dossier en plus. Eero s'était donné pour défi de réaliser plus d'éléments sculpturaux dans son fauteuil suivant. Combinée aux exigences d'ergonomie, sa réflexion aboutit à une solution qui associe esthétique avec confort. Comme accessoire supplémentaire, Eero ajouta un espace de rangement taillé sur le dessus de l'autre accoudoir pour y placer une boisson. Mais avant tout, s’asseoir dans le fauteuil Formula est très confortable. Lorsque vous regardez une voiture de Formule 1, il y a deux « accoudoirs » très larges de chaque côté du conducteur et un appui-tête élevé. Enlevez les roues et ce qu’il reste est clairement un fauteuil Formula.
« Vous pouvez vous balancer en avant et en arrière et laisser votre imagination vous emporter» dit Eero comme pour nous encourager. D’un autre côté, il y a quelque chose de tout à fait nouveau dans ce fauteuil, mais en même temps il a une certain air de familiarité. Par son esthétique du design, Eero remet en question et touche quelque chose dans notre monde intérieur. Sa Formule 1 n’est sans doute pas aussi rapide qu’une voiture, mais elle nous transportera ailleurs. Pour Eero, cela le ramène à l’enfance et il peut entendre de nouveau les voitures de course qui participaient au Grand Prix de Finlande.